Bien m’avait pris de déjeuner copieusement (cf article précédent) car il s’est avéré que mes plans initiaux ont été un peu chamboulés dans l’après midi. J’avais initialement prévu de camper juste après l’entrée du Denali National parc. Ce qui me faisait, pour la journée, une petite centaine de kilomètres.
C’était sans compter sur l’art de l’organisation de nos amis américains (et peut être aussi sur ma naïveté et mon inorganisation, mais ceci est un autre sujet).
Pour la visite du parc, il convient tout d’abord de souscrire à un permis au bureau du parc. Ce que je fis.
Ensuite, on ne peut pas s’installer pour la nuit où l’on veut. Il y a cinq campements possibles. Les deux premiers étant complets, je me dois de pousser jusqu’à Teklanika River à 45 km de là, rude! Surtout au regard du profil… (NDLR: distances et altitudes sont en miles et en pieds)
Je dois reconnaître que je subis pas mal la première longue côte qui semble ne jamais finir… Ma vitesse est-elle que je serai sans aucun doute plus rapide a pied et je sue comme une vache!
Ça m’a tout de même permis de voir un élan!
Arrivé à la Savage River, l’asphalte, contre toute attente, cède la place à un chemin gravillonné. Je l’espérais, certes, mais un autre moment eut été plus opportun sans doute!
J’arrive finalement en fin de journée au campement de Teklanika. Cassé (mode déambulateur) après 133km et 8h de route mais heureux!!
J’adore la montagne et les paysages s’annoncent grandioses!