Le campement

Je me propose ici de vous exposer la façon dont je dresse mon campement. Elle m’est propre et je n’ai, encore une fois, pas la prétention d’affirmer que c’est la bonne ou la meilleure.

Il est assez rudimentaire et, gestion des poids et des volumes oblige, se contente du minimum.

Première chose à faire, déterminer l’endroit où je vais m’installer. Pour cela, quelques critères impératifs:

– proche d’un point d’eau: lac, rivière,… pour pouvoir me réapprovisionner quotidiennement en eau (j’en ai besoin de cinq litres par jour en moyenne),

– assez isolé pour pouvoir dormir tranquille ,

– au moins 4 m2 de plat pour pouvoir poser ma tente,

– si possible un endroit assez dégagé car être coincé sous les arbres ou dans une mini clairière a tendance à m’oppresser et je préfère voir venir le danger de loin!

Ensuite, l’inventaire. Tout mon campement réside dans le sac étanche noir qui se fixe sur mes sacoches arrières et sur le porte-bagages. Je trouve ça assez pratique d’avoir tout centralisé au même endroit pour ne pas avoir à tout déballer le soir en arrivant.

Dans ce sac, j’ai ainsi de stockés:

– ma tente (sac rouge), j’ai opté pour une deux places histoire d’avoir un peu de place pour stocker à l’intérieur tout mon bazar et pouvoir me retourner,

– mon matelas auto gonflant (orange),

– mon duvet (gris), qui convient jusqu’à des températures de -10 degrés,

– mon oreiller (gris clair),

– mon fauteuil (noir),

– ma serviette (bleue),

– mon masque occultant (à cette latitude et à cette saison, il ne fait jamais noir et je n’arrive pas à dormir quand il y a de la lumière),

– ma frontale (pour cette même raison, je ne m’en suis pas encore servi),

– mes tongues (quand il n’y a pas de moustiques, donc jusqu’ici pas beaucoup servies…),

– le produit anti-moustique (beaucoup servi!),

– une couverture de survie, au cas où,

– du papier toilette.

Une fois déterminée l’endroit, je commence par monter la tente.

Petite remarque en rapport avec la situation présente: ici c’est sur du sable. Je préfère toutefois les galets ou du dur, c’est beaucoup moins salissant! Le sable s’insinue partout et est galère à nettoyer même si c’est plus agréable au pied ou assis dans la tente.

Je positionne le tapis de sol (qui isole et sert de protection) et le fixe aux quatre coins avec les sardines. J’essaie de bien le tendre.

J’installe sur la protection la chambre de la tente (ou toile intérieur), que je fixe également aux sardines,

Je mets en place l’armature qui est constituée de nombreux segments qui s’emboîtent les uns dans les autres,

Par des clips, je fixe la chambre sur l’armature,

Je recouvre alors l’armature du double toit en la fixant aux quatre coins de l’armature et sur l’axe transversal de cette dernière. Je tends bien le tout,

Pour finir, je stabilise la tente avec les quatre étais et tends les auvents, le tout grâce à de nouvelles sardines.

Voilà pour ce qui est de ma tente.

Maintenant j’installe mon matelas auto-gonflant dans la tente. Comme son nom l’indique, il se gonfle tout seul. Je le pose dans la tente et il n’y a qu’à patienter puis souffler trois fois dedans et c’est bon!

Mon oreiller,

Mon duvet. C’est lui qui me pose le plus de problème et la conservation de son intégrité pendant encore trois mois m’interpelle. Pour parler crûment, il est tout neuf mais sent déjà le ragondin!! Je l’aère dès que je peux mais ça s’annonce intéressant…

L’indispensable après une bonne journée de vélo, le montage et l’installation de mon mini-fauteuil! Un vrai petit bonheur simple de se poser dedans. Il ne manque que la bière fraîche!

 

Et pour finir, quand les conditions le permettent (beau et pas de moustique!), les tongues !! Pour les plus perspicaces, vous aurez noté le joli bronzage qui se profil…

Voilà pour mon campement! Si vous avez des questions n’hésitez pas! Et si vous pensez que ce genre d’article ne sert à rien, faites le moi savoir aussi!

14 Replies to “Le campement”

  1. Pourquoi tu ne laves pas ton duvet comme tu laves tes vêtements ?!

    1. Il faut que je lave mes vêtements??

  2. Salut Coco, j’ai découvert ton blog il y a quelques jours via FB. C’est top de te lire et suivre ton trip. Perso, j’aime beaucoup ce type d’article sur ton équipement au quotidien en plus des récits de voyage, des rencontres. Juste une remarque : les photos (ou images?) 1, 4, 7, 8 et 10 de cet article n’apparaissent pas (sur Safari) et sur Chrome elles sont situées entre la photo du contenu de ton sac et de la tente montée. Et à te lire, je vois que la petite Berthoud ne te fait pas souffrir. Tu l’as rodée au préalable? Tu utilises un cycliste ou non finalement ?
    Bonne route,
    Pierre

    1. Salut pierre! Cool d’avoir de tes nouvelles! La berthoud est parfaite! Rodée en janvier à Cuba. Et pas besoin de cycliste!
      Tu vas peut être pouvoir m’aider tiens! Mon pédalier commencer à craquer dangereusement. Tu as une idée de ce que ça peut être? Sachant que je n’ai pas de plateaux (rohloff oblige!)

      1. mon unique conseil : lubrifie toutes les pièces mécaniques. Ca m’arrive de temps en temps, jamais compris d’où ça venait mais en nettoyant le vélo et en passant un coup de bombe téflon sur tous les éléments mécaniques, ça disparait.

        1. Merci! Plus qu’à trouver une bombe au Téflon…

        2. Merci des conseils!! Tracé comme un fou aujourd’hui pour arriver dans la grosse ville du coin et trouver un shop ouvert. Téflon nickel, plus un bruit!!! Merci!!

  3. Tout est bon dans le cochon ! Tous les articles sont top, ta plume est précise et toujours instructive ! La prochaine fois je monte sur le porte-bagages !

    1. Il y reste peu de place mais avec grand plaisir!!!

  4. Je suis d’accord avec capucine ! Faut le mettre en machine avant que l’ordeur attire les ours …

    1. C’est de la plume d’oie!! Ça n’y résisterai pas!!

  5. Il faudrait le mettre tout seul dans une machine avec des balles de tennis (pour pas que les plumes se concentrent dans un coin) et cycle délicat. Tu vas finir par choper la galle !!

    1. T’es calé toi en duvet!!!

  6. Salut nico, génial à lire ton blog. Merci.

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