C’est la partie que je vois le plus de mon vélo sachant que je le tiens en moyenne six heures par jour. Ce qui fait qu’il mérite bien que je lui accorde mon deuxième article « l’envers du décor » (vous pouvez retrouver ces articles dans une rubrique spécialement dédiée ou dans celle sur ce voyage).
C’est un guidon classique, droit avec des poignets dites « ergonomiques » pour reposer les paumes des mains et une corne pour varier les positions de conduite.
Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir tout ce qui est fixe et que je n’enlève jamais, à savoir, de gauche à droite:
– le petit rétroviseur, impératif pour la sécurité. En effet, vu le poids du vélo chargé, sa maniabilité est un peu altérée et il serait aléatoire de se retourner sens cesse pour contrôler le trafic. Je l’ai décalé au maximum sur la gauche pour bien voir en arrière et ne pas être gêné par le chargement,
-trois supports pour les accessoires dont je vais vous parler ensuite,
– mon compteur, très simple, qui m’indique la vitesse instantanée, ma moyenne par heure, ma distance journalière, ma durée de pédalage journalière, ma distance totale et ma durée totale. A l’origine j’en avais un qui fonctionnait sans fil mais des interférences avec mon générateur placé dans le moyeux avant gênaient son bon fonctionnement. Je l’ai donc remplacé par un filaire qui m’apporte entière satisfaction,
– une sonnette, dont je ne me sers jamais, sauf pour accompagner la musique et ponctuer mes propos (et oui, je me parle à moi même!)
– une boussole (merci Gougouille!) sur le côté de l’axe centrale, un peu masqué ici,
– les inévitables poignées de frein.
Le matin avant de partir, j’installe sur mon guidon une sacoche rigide et étanche dans laquelle je range tout ce dont je peux avoir besoin dans la journée et toutes les choses « vitales » que je ne laisse jamais sur mon vélo en mon absence (contrairement aux autres sacoches).
Ainsi, y trouve sa place:
– ma paire de jumelles,
– mes écouteurs air pod
– mon trépied photo,
– mes lunettes (solaire ou non en fonction du temps)
– ma liseuse (bien pratique pour les livres classiques sans se charger, beaucoup moins pour les guides de voyage),
– mon chargeur « Amérique du Nord »,
– mes câbles pour charger mes différents appareils électroniques,
– ma crème solaire,
– ma solution hydroalcoolique,
– mon poncho de téléphone,
– ma ceinture-housse dans laquelle j’ai mon passeport, les cartes de crédit et du cash.
Ouverte, cela donne ça:
Je rajoute ensuite mon iPhone. C’est un X. Très bien pour les photos mais gros point noir: la reconnaissance faciale.
Selon moi, elle n’est déjà pas fameuse au quotidien mais pour la rando vélo, elle est clairement nulle! En effet, comme l’iPhone est fixe, il ne remarque pas que je veux effectuer des tâches, je dois donc systématiquement appuyer sur le bouton à droite. Ensuite de quoi, avec le soleil ou mes lunettes et mon casque, il ne me reconnaît quasiment jamais! Donc je dois effectuer le code, pratique… en définitive, je préférai grandement – et la regrette!- la reconnaissance digitale.
Toujours est-il qu’il me sert pour écouter musique et podcast en roulant (grâce à ses hauts parleurs), prendre des photos, me guider,… je développerai dans un autre article les applications dont j’ai l’usage au quotidien.
Mon GPS. C’est un Garmin inReach Explorer+) qui a la spécificité d’avoir une antenne Iridium. Ce qui me permet deux choses: pouvoir envoyer et recevoir des messages (pratique pour rassurer la famille!), et transmettre ma position en direct (pratique pour me suivre!). Son interface n’est pas top mais il est relié en Bluetooth à mon iPhone et ça, c’est vraiment très pratique! En plus, il consomme très peu d’énergie.
Pour achever sa description, j’installe (dans une housse spécialement dédiée) sur mon guidon mon spray anti-ours pour l’avoir toujours sous la main.
Tout équipé et prêt à rouler, mon guidon est ainsi: