Le plateau du Kaibab me fait un dernier cadeau: une longue et belle descente d’une heure au levé du soleil. Ça permet de chauffer les jambes tranquillement et de profiter du paysage! Il fait frais, c’est beau: que du bonheur!
Je parcours la centaine de kilomètres qui me sépare de Zion NP (l’un des derniers parcs nationaux américains que je vais découvrir lors de ce voyage) sans encombre.
Petit aparté ici. Peu avant d’y parvenir, un embranchement croise ma route:
– A gauche, Zion et le chemin que j’ai prévu de suivre pour continuer vers le sud.
– A droite, Bryce Canyon, un autre parc national -apparemment lui aussi magnifique- que j’avais repéré et prévu de découvrir.
Problème: il est à cent vingt cinq kilomètres de cette fourche et nécessite un aller-retour de deux-cents cinquante kilomètres avec un dénivelé positif pour y accéder de près de mille cinq-cents mètres…
Je dois avouer qu’à ce moment précis, j’ai eu une grosse flemme et que je n’ai pas eu du tout envie de me lancer dans cet aller-retour et cette ascension: ce sera directement Zion NP.
A peine franchi le poste de péage du parc, je suis accueilli par deux choses: des paysages grandioses faits de montagnes et de collines multi-colores et un bel orage mêlant pluie et grêle!
Heureusement, ce sera le dernier de la série (pour rappel, cela fait cinq jours que j’y ai droit. Ça rafraîchi, ça fait du bien mais point trop n’en faut!!!)
Les éclairages de l’orage sur les paysages donnent de magnifiques images. Vous noterez, au passage, les rimes en « age », pas évidentes à placer!
Mais revenons au parc de Zion. Une fois parvenu au cœur de ce dernier (avec le nouveau changement d’heure lié à mon retour en Utah, il est déjà 16h), les deux campings sont pleins et ils n’ont pas de places réservées pour nous autres, pauvres cyclistes… Heureusement, je rencontre des Québécois (un couple et leur bébé et une amie à eux) très cool qui m’invitent sur leur campement! Ils m’inviteront même à dîner le lendemain: vraiment trop sympas ces québécois! Ca rappelle les souvenirs de stage passé chez eux…
Toujours est-il que le lendemain, il en est fini des orages et que le grand soleil permet de découvrir sereinement le reste du parc (A noter que le ciel bleu et le soleil vont bien au paysage également!).
Il est magnifique et attire énormément de monde comme j’ai pu le constater au camping.
Heureusement, la route panoramique qui permet de le visiter étant une impasse, les autorités du parc ont interdit les voitures et instauré un système de navettes.
Ce qui fait que je suis bien tranquille pour la parcourir et m’arrêter à loisir observer les paysages et les animaux (très nombreux: cerfs, biches, mouflons entre autre).
J’arrive tout de même à me faire copieusement insulter par une énorme chauffeuse de bus (la règle dans le parc est, pour les vélos, de laisser passer les bus et de s’arrêter sur le bas côté pour se faire. Règle à laquelle je me suis soumis sans broncher sauf dans ce cas de figure: une longue ligne droite d’au moins deux kilomètres, double ligne jaune au milieu, personne à l’horizon. Elle me colle, me klaxonne. Je lui fait signe de passer, qu’il y a toute la place mais elle refuse: les règles sont les règles me crie-t-elle dessus quand je finis par m’immobiliser…) Premier incident routier en plus de huit mille kilomètres…
C’est toutefois complètement anecdotique et ce parc restera comme un très beau souvenir!
Je quitte le lendemain mes compagnons québécois, direction:
A bientôt!!
Le kebab sur un plateau, ne serait ce pas ça « la classe américaine » ? Ok je sors mais il fallait que quelqu’un la fasse !
Qui êtes vous madame?
😂
Bjour Nicolas,
Voici enfin un message car Mammy est avec nous ce midi
Super de te suivre ainsi dans tes belles aventures…. Bizbiz de nous 3
https://www.deezer.com/fr/album/72494952
Fausse manip ! C’était plutôt ça l’objectif :
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Elvis for ever!
Dommage pour Bryce, il parait que c’est nice. En fait je n’en sais rien mais c’est pour la rime.
Rime riche, j’apprécie!
Du vrai Gilles berthoud