Je quitte ce jour la Basse Californie du Nord pour celle du Sud, toujours via la route Mexico 1. Je commence la traversée de l’isthme pour relier la côte Pacifique, à l’ouest, à la mer de Cortes, à l’est.
Je traverse pour cela le désert de Vizcaíno qui ne se caractérise pas, loin s’en faut, par l’exubérance ou la variété de ses paysages…
La brume matinale se dissipe bien vite contrairement à la ligne droite qui perdure un long, long, long moment! Soixante-cinq kilomètres sans tourner le guidon, c’est long. Avec un paysage majoritaire:
Et une variante occasionnelle:
L’avantage de ce désert et du tracé de la route (globalement plat), c’est que je peux dérouler et abattre les kilomètres.
Ce n’est qu’en fin d’après midi et plus de cent-kilomètres que les paysages changent avec l’apparition au loin d’anciens volcans.
Et, soudainement, d’une oasis! Même si elle était annoncée, cette profusion de végétation surprend après cet interminable et aride désert qui m’aura de nouveau fait côtoyer les quarante degrés…
J’y rejoins un mini campement (une place pour une tente chez des particuliers!) conseillé par mon application iOverlander. Il y a tout ce qu’il faut: une douche, un lave linge et de l’ombre! Au top!
Rq: il s’avèrera que l’oasis héberge un nombre impressionnant de chiant qui dialogue vivement toute la nuit: moins le top!
L’élément majeur du jour est le franchissement en milieu de matinée de la barre des 10 000 kilomètres!! Je ne savais pas si mon compteur s’arrêtait à quatre chiffres…
Ou acceptait les cinq, je suis fixé maintenant!
A bientôt! (Pas pour les 20, je devrais m’arrêter à 11…)
La classe… belle performance!!! Merci de partager ce voyage, c’est extraordinaire! (On s’y croirait… mais version posé devant son écran 😉 ) bises et à très vite!