Mon électricité

Avant toute chose, Mitch, tu peux zapper cet article…

Au quotidien, l’électronique est omniprésente, même au cours d’un voyage à vélo. Pour subvenir à mes besoin, je me devais d’être autonome de ce point de vue là car je ne croise pas beaucoup de prises électriques…

J’aborderai dans un premier temps les besoins, puis mes solutions et enfin les limites.

1. Mes besoins.

Hors mon compteur vélo (qui a sa petite pile et dont je ne m’occupe pas), mes instruments électroniques sont au nombre de six.

Ces cinq objets et mon iPhone, qui prend la photo.

J’ai ainsi emmené avec moi:

⁃ Mon iPhone,

⁃ Ma brosse à dent Philips sonicare (comment ça c’est superflue??),

⁃ Mon GPS Garmin inReach Explorer +,

⁃ Mes écouteurs AirPod,

⁃ Ma liseuse Kindle et

⁃ Mon appareil photo Nikon D750.

Parmi ces objets, tous n’ont pas la même consommation, ni la même fréquence d’utilisation ni, non plus, le même temps de chargement.

Ainsi, l’iPhone est très sollicité: pour me guider, écouter ma musique et mes podcasts… et a un gros besoin d’énergie, surtout si l’écran est allumé.

Ma brosse à dent se décharge relativement lentement mais prends beaucoup de temps à se recharger.

Mon GPS consomme très peu (malgré un fonctionnement permanent quand je roule) et se recharge vite. Liseuse, reflex et écouteurs consomment très peu.

En résumé, l’iPhone doit recevoir de l’énergie quasiment en continue, le GPS tous les quatre ou cinq jours et les autres à l’occasion.

2. Mes solutions.

Pour subvenir à mes besoins, j’ai deux sources d’énergie renouvables à 100%:

a) Un panneau solaire

Il apporte l’énergie suffisante à mon iPhone à condition de ne pas avoir en permanence l’écran allumé. Je peux ainsi écouter ma musique non stop si je le souhaite et consulter la carte seulement quand j’en ai besoin. Dans ces conditions, il est toujours en charge complète. Si l’écran est toujours sous tension, le panneau solaire ne suffit pas.

Je le fixe soit à l’arrière du vélo soit à l’avant, en fonction de la position du soleil et donc de mon cap. Ayant une direction globalement toujours vers le Sud/Sud-Est, j’ai le soleil en face donc je fixe mon panneau sur ma sacoche de guidon (il s’y adapte parfaitement).

Ainsi fixé, il ne bouge absolument pas.

Vous pourrez noter à l’occasion que le panneau est exactement de la même couleur que les sacoches et que les tendeurs le fixant sont du même bleu que mes nouveaux câbles de vitesse et mon support d’iPhone. Enfin je dis ça…

b) Un générateur d’électricité dans le moyeu avant.

Ce générateur à deux fonctions:

– Soit il alimente mon éclairage: ne roulant pas la nuit, je ne m’en sers que quand il pleut c’est à dire, heureusement, pas souvent!

– Soit il recharge, via une prise usb, mes appareils.

Entre le générateur et la prise usb, il y a un transformateur puis une batterie tampon (il me semble que c’est ainsi!!).

En effet, la quantité d’électricité produite dépend de ma vitesse et, pour que l’électricité émise soit constante, elle est d’abord stockée dans la batterie puis redistribuée de façon stable et constante (d’après ce que j’ai compris).

3. Les limites

Ou plus exactement, LA limite. Il s’agit bien évidemment de la pluie. Et ce, pour les deux solutions. Pour le panneau solaire, c’est assez logique, vous en conviendrez… (de même quand c’est nuageux, il ne donne rien) et pour le générateur, quand j’allume l’éclairage, il n’alimente pas l’usb et, de surcroît, je ne veux pas trop exposer mes connectiques à l’eau… donc, en cas de pluie, j’éteins tout! Depuis un moment il fait très beau donc je n’ai aucun problème de ce point de vue là.